Entre deux toppes j'me crosse, J'en fume une autre en attendant, J'en fume même deux quand j'ai l'temps, J'trouve que j'fume pas assez souvent, Les poumons d'un ramoneur, Pis les doigts jaunes pas serein, Fume comme un pompier, Fume comme une chminée, En autant qu'tu fumes plusse. J'ai essayé la vapote, J'capotais, ça marchait pas pentoute. J'roulais des botches en m'collant des patchs partout, Tout partout même su'l gooch, Ça y donnait un drôle de goût... C'est d'valeur, ça l'a pas rendue addict à mon dick, La boucane-cane, la nicotine-tine Pandant qu'tu botches ta toppe, Elle te troue le cou, D'mande à Leroy, il va te l'dire Avec sa bebelle pour jaser La touille troue l'cou T'façon on est faite en partant Si respirer donne le cancer Aussi ben humer d'la boucane Aussi bin flauber toute ma paye rien que pour fumer Y'a pas à s'sentir coupable Comme un poil de cul dans un potage J'en crisserais mon plus jeune dans l'napalm Si même l'eau sale éteint l'feu On est faite en partant ON EST FAITE EN PARTANT Sermone-moé demain Aujourd'hui ça m'dérange pas Toé ça t'déranges-tu tant que ça Que j'fume, même à vingt pieds d'la porte ? J'cré ben avoir eu entendance De toé qui juges mes dépendances Ostie que y'en a qui en ont long à dire Ca mériterait d'les applaudir Ça mériterait que j'tape d'in mains Tellement y tapent sué nerfs J'sais bin pas quand est-ce qu'il va En r'venir mais là l'temps qu'il m'radotte ça Il serait déjà rendu à cent pieds Hors d'atteinte, Le yabe le sait, l'bon dieu s'en doute Il bat son chemin quoi qu'il en soit En s'disant qu'il a fait la loi En s'disant qu'il bench en tabarnac Pis que moé, que j'fais pas l'poids Que j't'un poids plume J'suis ben ouvert à qu'est-ce t'as à m'dire En autant qu'tu payes la bière Sinon tes commentaires gardes-les pour toé Pis slack moé ton air J'vais t'arranger ça à mode Moé too j'capable d'être mal commode T'façon on est faite en partant Des douches il va n'avoir tout l'temps Aussi ben avoir de l'engouement..... Aussi ben dropper ma Civic Aussi ben m'shooter Des stéroïdes ! Ca buzz tu des stéroïdes ?? Si oui j'veux essayer !! - '' Non mais pour vrai kossé ça c't'ostie d'coupe de cheveux là ? '' -Tu peux ben continuer de m'traiter de moppe, De pouilleux pis de pas propre Mais tsé en attendant c'est toé qui a l'air d'un gland... ! Non mais tsé, J'fais rien que chialer sur tous ceux qui ressentent L'incontrôlable envie d'mettre leurs deux cennes À tout bout d'champs, ceux qui chialent tout l'temps. Tu peux ben te croire viril en te crémant la couenne avec de l'hydratant (solution hydratante) Tu peux même être déviant au point d'tripper de t'faire changer d'couche, Violer des souches, Manger d'la viande à chien Kossé qu'ça peut bien m'crisser à moé ? Pis surtout j'serais qui pour t'en parler ? En autant que tu te sentes vivant ! On est faite en partant !! On est faite en partant

Quand y'aura pu d'bière Quand y restera pu rien à boire On fera à semblant Qu'on a pu soif Pis qu'on est hydratés Quand y'aura pu d'bière C'est là que j'vais m'mettre À en jouer des tounes tristes. Des tounes attrabilaires Vidées d'espoir J'suis fragile de même, ça d'l'air Ben oué, leur switch a marchée La soif m'a pognée Ça m'arrive souvent T'façon j'étais faite en partant J'm'en va feindre un air De gars qui s'en va, fier. Quand y'aura pu d'bière C'est là qu'on va eee-r'commencer à faire simple Quand y'aura pu rien à boire On va avoir honte De jeter un oeil dans l'compte Parce qu'on dépense Toujours plus qu'on pense Même si lentement la cirrhose arrive On est pas pressé Même si on boit le calice jusqu'à 'lie On a l'gosier qui reste Ben sec, comme des ronds d'poêle Ben oué, la v'là ma toune triste Écoutes-moé t'la jouer Encore une fois Toutes les lumières sont rouvert J'descends mon dernier verre La seule chose qui s'avère...

Ahhhhh.... Reviens à 'maison, J'vais attendre même si c'est long, Où tes yeux de couleur lointaine Se recluent dans mon avidité. Estompe la lueur Dans les miens noirs Même si ça me fait Verser la mer. Même si tu m'le dis d'une voix rauque Prends ton temps même si ça presse. Le v'là l'hiver qui refroidi autant Que mon air qui essaye d'être fier Et les loups qui arrivent le ventre vide y'ont faim de manger d'la carne Une froide brise me glace le sang Sous le soleil d'un midi funeste Me rappellant Que de belle lurette La froidure D'un feu absent AHHH Et si mes maux ne peuvent rien dire, Et que ma bouche doit rester muette, Je ferai le pied de grue En ayant l'air d'un intrus Mais j'vais garder les deux bras grands ouverts. J'avalerai mes torts sans les conter, Tant qu'à subir plus d'injure À le pleurer qu'à l'endurer Tant qu'à faire j'vais toute garder pour moé. Ahhh t'es où ?? Ahh ostie t'es où Dis-toi seulement que j't'aime Avec tout ce que le vent Peut emporter dans son élan Avec tout ce que j'ai De plus fort C'est pas grand chose Mais c'est tout ce que j'ai.. Des idées noires foncées Qui me saignent à blanc Pis l'frette de l'hiver Qui s'perd aussi loin, Aussi loin que la vue se rend. La La La lalala...